Le projet a dû s’adapter au contexte sanitaire lié au COVID : La phase de co-conception initialement prévue  au travers d’ateliers-rencontres itératifs s’est déroulée finalement en trois temps :

• En 2020 : une phase de créativité (en visio) avec l’équipe projet pour faire émerger des idées/concepts et aboutir à une 1ère sélection
• Fin 2020 et début 2021, une phase de rencontres (focus-group) avec des aides domicile et des bénévoles des structures d’aide pour prendre en compte le point de vue des différents acteurs 
• Printemps-été 2021 : une phase qualitative auprès d’un échantillon de personnes âgées (20-25 participants), bénéficiaires des structures d’aide à domicile et de profils différents (petit mangeur ou non, autonomes ou non pour l’organisation et la préparation de repas) :
  • sous forme de « crash test » à domicile pour faire réagir sur les différentes idées/concepts,
  • complétée par une phase de test à domicile visant à mettre en situation de premiers prototypes pour chaque concept

Cette phase de co-conception s’est conclue par des propositions d’amélioration et une sélection d’offres qui seront évaluées à plus grande échelle lors de la phase d’expérimentation sur les 3 terrains du projet, à l’automne 2021

Les retours au cours de cette phase laissent supposer que manger plus pour les « petits appétits » ne peut pas s’envisager uniquement par une offre produits mais doit inclure un accompagnement (incitation, préparation en commun, partage du repas…). Le rôle de l’aide à domicile apparaît ainsi comme un élément clé dans les solutions à imaginer avec les structures d’aide. Les échanges ont également souligné l’importance de la dimension « lien social » autour de l’alimentation et des habitudes de la personne.

La phase d’expérimentation devra permettre de préciser les offres ainsi que leurs modalités de mise en œuvre